Développée en 1874 par Andrew Taylor Still aux États-Unis d’Amérique, elle se base sur un mélange de connaissances médicales et de techniques manuelles, ainsi que certains principes fondamentaux :
En 1892, il fonde la première école d’ostéopathie à Kirksville dans le Missouri.
En 1913, l’ostéopathie est introduite au Royaume-Uni par John Martin Littlejohn.
Pendant le 20ème siècle, elle se popularise aux États-Unis, au Royame-Uni et elle se fait connaître progressivement dans le reste de l’Europe, dont la Suisse (1980).
Au début des années 2000, plusieurs organisations sont mises en place pour garantir la qualité de la pratique ostéopathique en Suisse. En 2014, les anciennes écoles suisses ferment et une seule filière bilingue (français-allemand) reconnue est ouverte à la haute école de santé à Fribourg sous forme d’un bachelor et d’un master professionnalisant. Les personnes diplômées par les anciennes écoles ou avec des diplômes étrangers certifient leur compétence par un examen organisé par la conférence suisse des directrices et directeurs de la santé (CDS) jusqu'en 2023. Depuis 2023, la procédure d'équivalence est gérée par la Croix-Rouge suisse (CRS).
En 2020, l’ostéopathie est incluse dans la LPSan (loi sur les professions de la santé), qui regroupe les professions paramédicales : infirmiers, physiothérapeutes, ergothérapeutes, sages-femmes, diététiciens, optométristes et ostéopathes. Celle-ci pose un cadre légal sur la pratique de l’ostéopathie et l’intègre officiellement dans le domaine de la santé.
Il s’agit initialement d’une pratique empirique (basée sur l’expérience), mais depuis la fin du 19ème/début du 20ème siècle, des études scientifiques sont effectuées, afin de mieux comprendre l’ostéopathie, ses effets et ses limites et sont publiées à divers endroits, comme dans le journal international de la médecine ostéopathique (IJOM), fondé en 1901.